Une soirée bonus dans la programmation 2024-2025, et un mardi soir, une fois n’est pas coutume. 

Hé oui…  Le duo mouveLOReille (*) s’autorise à se programmer à la BAM !  En clôture de saison !

Deux fois en 8 ans… C’est pas abuser ! Et puis partir avec Ariel et Bérengère en road-trip, de Buenos Aires jusqu’à la Cordillère des Andes et aux chutes d’Iguazu en passant par la Terre de Feu, ça vous dit, non ?

Gracias a la vida !

(*) voir le site de mouveLOReille ou bien cette page.

Saison # 8

Folies franches franco-folies

Bâtir une folie de gens, l’ouïe en alerte

Full quiétude et poésie des brumes sur les quais

Le parquet à fouler de ces pas,

Une franche folie aux accents latinos

Tangués tango ou balancés bossa

Et des histoires scandées sur le chemin des retrouvailles sororales

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Le programme de la soirée :

19h00 – Scène ouverte où tout le monde peut venir, dire, conter, déclamer, scander, vociférer, chuchoter, susurrer, mimer, danser, chanter, swinguer, scatter, slamer, raconter un court récit (7-8 min, pas plus).

20h00 – Buffet participatif, avec empanadas, dulce de leche, et maté bienvenus ! Et il sera temps de vous annoncer également la programmation complète du festival de Merlines concocté par ZiKONTE : une Journée qui conte…

20h30 – Spectacle/racontée – Soleil d’argent et Lune d’or, de et par le duo mouveLOReille

Ariel THIEBAUT : cœur conteur battant – voix – cajón – petites percussions – scénographie

Bérengère CHARBONNIER : musi-conteuse aux cordes sensibles – voix – guitare – violoncelle – flûte de Pan- ukulélé – adaptation musicale

Cette soirée sera exceptionnellement présentée par Agnès PERRAUD et Marc GALLIOT

Durée : 1h00

Les histoires ainsi que propos et thématique de cette création contée s’adressent à un public ado-adultes

Pas de réservation

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Libre participation mais prix conscient en soutien aux artistes et au lieu d’accueil

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En savoir plus sur Soleil d’argent et Lune d’or :

Merci à

Ethel BALOGH DAROCZY  : regard extérieur sur la fluidité et la cohérence du récit-cadre et des contes

SiBorg pour le visuel de l’affiche

Anne Marie BRESCIA et SERENA : patchworkeuses de l’arpillera.

Deux sœurs sont séparées par la vie et la grande flaque ; l’Océan Atlantique comme aiment à l’appeler familièrement les habitants d’Amérique Latine. Elles se retrouvent à Buenos Aires. Une paire de boucles d’oreilles sororales à l’écoute, réunies pour lutter contre l’oubli et reconquérir une indépendance.  Elles vont ensemble parcourir des terres marquées par des peuples premiers trop souvent occultés, sous la protection d’une Machi, femme médecine Mapuche, des Andes aux chutes d’Iguazu, et recueillir des contes Selk’nam, Quetchua, Chiriguano, Guarani de la bouche des gardien.ne.s des fleuves et mers, pampas, montagnes et forêts.

L’Argentine et tous ses pays limitrophes : le Chili, la Bolivie, le Paraguay, le Brésil et l’Uruguay offrent une richesse littéraire, orale et musicale dans laquelle le conte peut déployer l’imaginaire de ses ailes et exhaler l’exubérance de ses parfums entre le Tropique du Capricorne et la Terre de Feu.  Historiquement, ces vastes étendues ont donné lieu à la convoitise des conquistad’or et d’argent – cavaliers colonisateurs -, à la main mise et la confiscation des terres pour l’élevage ovin et bovin. Et même si ses premiers habitants ont dû payer le prix du sang lors de la colonisation et que la deuxième moitié du XXème n’a pas été avare de violence et de massacre lors des dictatures, restent aussi en héritage le merveilleux et le facétieux de l’oralité et de la sagesse populaire.

Avec, sur le plateau, une évocation des arpilleristas et leur lutte textile.

Cette création contée en musique voudrait rendre hommage à la culture américaine du sud qui elle-même célèbre avec ses histoires traditionnelles la flore, la faune et les divinités terrestres et célestes. Une poésie dans les récits à partager qui se tissent avec tango, bossa nova et musique andine, se métissent amérindiens, européens et africains.

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En savoir plus sur le duo mouveLOReille :

Le duo féminin mouveLOReille se nourrit de ses rencontres, lieux d’accueil et de convivialité trinquant au sel de la vie et au spectacle vivant aussi bien dans la vallée des Anges, Lorraine du fer et de l’acier, au Gueulard Café qu’en Île de France avec la programmation et l’animation des soirées CONTES et RENCONT’ES à la BAM! de Malakoff et, plus récemment dans le Limousin et dans les festivals de musique et arts du récit.

Chanteuses, musiciennes et conteuses, elles jouent de leur voix parlée/chantée et souhaitent élargir l’audience du conte auprès d’un public adulte pour partager la sagesse populaire cuisinée au goût du jour. La musique et les chansons font partie intégrante de toutes leurs créations contées pour remastériser la bande-son des histoires traditionnelles, les customiser sans les dénaturer, booster les imaginaires et mouver les oreilles.

Ariel THIEBAUT crée l’association mouveLOReille, cherche sa voix depuis sa mue, inspirée et éclairée par de grandes figures des arts du récit et de l’improvisation vocale, expérimente des collages inattendus ou poétiques dans l’art de raconter en solo, en duo ou dans le cadre de collégiale amicale et différents collectifs. Elle tente de prendre à bras le corps et l’esprit des histoires en croisant taï-chi avec danse indienne, commedia dell’arte, jazz vocal et cri primal, rythmes mandingues et polyphonies européennes des chants profanes ou sacrés.

Enrichie par un tissage théorique en traditions populaires et par une pratique des arts de la parole, en improvisation du récit, de la mise en scène et de l’oralitude, elle trace la route, tisse la parole en mots et en émotions pour ses créations ou celle des autres. Elle chronique et conte également dans une émission radio « Les contes c’est du sérieux » entièrement consacrée à la parole conteuse.

Bérengère CHARBONNIER à fleur d’oreilles et sourire électrisant, guitariste autodidacte et bassiste dans le groupe pop funk des N° 6, multi-instrumentiste, parolière et interprète gourmande d’histoires et d’aventures humaines, improvise en quatre-trois deux un, tout terrain. Elle aime poser ses notes sur la parole comme la rosée sur la langue, qu’elle soit conteuse ou chantée.

Elle fait en sorte de mettre en valeur l’écoute des contes, en étant présente et discrète à la fois, joue de toutes les cordes sensibles à son arc pour que chaque instrument apporte une nouvelle sororité aux mots pour également 3 autres conteuses. Trobairitz (féminin de troubadour) des temps modernes, elle se lance en solo avec sa première création de musiconteuse, Merline l’enchanteuse, crée la Forge – un lieu pour accueillir des résidences de création – et poursuit sa démarche de partage artistique avec son asso ZIKONTE.