BAM !
Bibliothèque Associative de Malakoff
Non à la vidéo-surveillance de notre commune !
Categories: Brèves
Jusqu’à la veille du confinement, Malakoff était une des dernières commune de la région à ne pas avoir cédé aux sirènes de la vidéosurveillance. Son espace public, ses lieux de société, de convivialité, en étaient exemplairement restés exempts.
Cette exception semble avoir désormais vécu, après que la nouvelle majorité municipale, a pris pour
premier arrêté  le déploiement de la « vidéoprotection », dans la cité Pierre Valette et sur la place du marché.
– Une initiative déplorable, pour quiconque est attaché à Malakoff, c’est à dire à sa culture populaire.
– Un précédent dommageable également, en matière de « politique de la ville », qui ne peut qu’augurer à terme, une banalisation du recours à ce type de dispositif mettant en péril notre liberté.
De la part d’une coalition PC-PS-FI-écolo1, on imaginait difficilement pire en matière de « bifurcation écologique et solidaire », aux lendemains du confinement.

Nous relayons ici la pétition émanant du collectif En Marge et En Travers de Malakoff, appelant à l’abandon de ces projets de vidéo-surveillance. Merci de la faire circuler !
 
 
 
Non à cet espionnage permanent, de notre agora et de nos quartiers !

 

1 La composante « Les Écologistes/Mouvement Écologiste Indépendant » de cette nouvelle majorité mérite d’ailleurs qu’on s’y attarde. Ce sont des élu-es de cette formation (ralliée sur le tard) qui ont instruit le dossier pour le déploiement de la vidéo-surveillance. Si on sait une certaine gôche très prompte à promouvoir la vidéo-surveillance, toute illusion quant aux orientations sociales de cette tendance, cesse à la lecture de ses statuts, ou de l’article wikipédia qui lui est consacré. On appréciera par exemple des énoncés prometteurs comme « Le cadre et l’ouvrier sont unis par une même communauté de destin face à la crise écologiste » [dans la possibilité de se confiner à la campagne, de fuir la pollution ou de se protéger de la canicule ? NDLR] ou  d’autres, en vrai plus pertinentes mais clairement contradictoires avec la présente décision « La violence parait légitime à la droite et à la gauche lorsqu’elle sert L’État ou leur vision du progrès. La résolution armée des conflits, l’écrasement de l’individu par la machine étatique, certaines technologies, expriment cette violence que nous rejetons. » …La vidéosurveillance, une technologie douce ??